Entreprise

C’est quoi un ERT ?

Le registre de sécurité est un document permettant le suivi des différents contrôles et contrôles périodiques effectués au sein d’une entreprise. Elle est obligatoire pour les établissements publics de réception et les établissements d’accueil de la main-d’œuvre. Le registre de sécurité est également connu sous d’autres noms : registre de vérification de sécurité ou registre de vérification.

Le règlement

Selon l’article L.4711-1-5 du Code du travail, toute entreprise est tenue de tenir un registre de sécurité. Ce dernier atteste des contrôles effectués dans l’entreprise. Il est mis à la disposition du CHSCT, du PDC, des médecins du travail, des inspecteurs et superviseurs du travail et des superviseurs de la sécurité sociale.

A lire également : L'importance de la communication en entreprise

Pénalités encourues en cas de non-conformité : contravention à la 4e classe autant de fois qu’il y a des personnes employées susceptibles d’être sanctionnées et contravention de troisième classe pour défaut de présentation du registre l’inspecteur du travail.

Obligatoire pour qui ?

Le registre de sécurité couvre deux catégories d’établissements : les ERP et les ERT.

A lire en complément : Location salle de séminaire : quels avantages ?

Dans les Établissements Recevant du Public, le registre de sécurité contient toutes les informations relatives aux interventions liées à la sécurité de l’entreprise (alarme, électricité, incendie…).

Dans les établissements qui reçoivent des travailleurs, le registre de sécurité est tenu à jour par le directeur de la sécurité du site, le directeur de l’entreprise ou le directeur de l’établissement. Toutes les interventions concernant les contrôles périodiques des équipements et des machines ayant un rapport avec la sécurité du bâtiment sont consignées dans le registre. Conformément à l’article L. 620.6 du Code du travail, l’employeur qui ne respecte pas la conservation et la conservation des documents de vérification et de contrôle relatifs à la sécurité et à l’hygiène du travail est passible d’une amende de 750 euros. Dans le cas d’une catastrophe, le tribunal peut exiger la présentation du registre de la sécurité incendie. Le degré de responsabilité peut alors être augmenté si la personne responsable n’est pas en mesure de la fournir ou si elle est incorrectement détenue.

Contenu du registre de sécurité

L’ équipement et les moyens de protection doivent être entretenus pour assurer la sécurité des travailleurs. Cette maintenance régulière doit être consignée dans le registre de sécurité. Ce dernier doit ensuite inclure les résultats des contrôles ainsi que le nom et la qualité de la personne qui a effectué les vérifications. Les installations impliquées dans les vérifications comprennent :

  • Installations électriques, équipements de protection contre l’incendie, appareils de levage et équipements collectifs et de protection individuelle.
  • Ascenseurs et ascenseurs, réservoirs et étangs, fraises, équipements sous pression, grues à tour de chantiers, peintures par pulvérisation, véhicules, avions inclinés…

En cas de sinistre impliquant l’une de ces installations ou équipements, le registre de sécurité sera demandé. Depuis mars 2000, le Code civil impose un registre sous forme électronique de la même manière qu’un registre papier à condition qu’il soit authentifié par son auteur.