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Vols à la portière sur l’autoroute A1 : un mal difficile à combattre

Deux Qataries ont récemment subi un vol à la portière sur l’autoroute A1, perdant pour près de 5 millions d’euros en bagages et bijoux. Ce type d’effraction demeure fréquent sur cette partie de l’artère entre Paris et les aéroports de Roissy et du Bourget.

Ces actes ont lieu durant les embouteillages. Les malfaiteurs à pied ou en scooter attaquent les voitures en brisant la vitre, puis enlèvent les biens qui sont à leur portée. Le président du réseau d’agences de voyages TourCom, Richard Vainopoulos affirme que depuis cinq ans, ces agressions ont souvent lieu dans le sens province-Paris. En 2013, il s’est chargé d’alerter les autorités. En vain.

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Voyageurs : premières cibles

Les nouveaux arrivants du Bourget facilement repérables à cause de leurs voitures avec chauffeur, ainsi que les taxis chargés de bagages constituent des cibles identifiées. En effet, des chauffeurs ont signalé de telles attaques auprès de la chambre syndicale CGT Taxi. « Les Asiatiques souvent munis de beaucoup de cash et les femmes seules sont également vulnérables », d’après Richard Vainopoulos. Si la discrétion, notamment en rangeant les affaires dans le coffre du taxi, peut aider à protéger les passagers, ce n’est pas toujours évident à cause des sacs à main que les clientes gardent avec elles.

Un préjudice important pour le tourisme

Ces agressions véhiculent une image très négative de Paris et « s’ajoute, selon Richard Vainopoulos, aux histoires de grève et de violence rapportées sur les médias étrangers. » D’après lui, c’est une atteinte sérieuse au tourisme en France, qui est pourtant mondialement connue pour sa gastronomie, sa culture, ses sites, etc. Le vol à la portière n’est pas particulièrement mentionné dans les consignes des Ambassades à leurs ressortissants.

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Le président de TourCom déclare que « certaines mesures peuvent tranquilliser les touristes, notamment l’augmentation de la hauteur du grillage sur environ cent mètres au tunnel de Landy, ou l’optimisation des caméras dans la ville comme les aéroports. » Pour lui, « il suffit que la police s’active pour mieux surveiller et arrêter les agresseurs afin que nous, opérateurs touristiques, puissions nous montrer plus rassurants auprès de la clientèle ».