En Belgique, seuls deux titres sont reconnus actuellement par l’état : le psychiatre et le psychologue. Pourtant, il existe bien d’autres praticiens en santé mentale, voici, dans les grandes lignes, la spécificité de chaque «psy» !
Plan de l'article
Le psychiatre
C’est un médecin spécialisé, il est donc habilité à prescrire des médicaments et sa consultation est remboursée, en partie, par la mutuelle. En général, il s’occupe surtout des personnes en rupture avec la réalité qui n’ont pas conscience de leurs difficultés et qui nécessitent une prise en charge médicamenteuse. Il peut aussi suivre des personnes en souffrance mais le rythme des séances qu’il propose (en général tous les mois ou les deux mois) est incompatible avec une remise en question et un travail personnel approfondi. De plus, le délai d’attente avant un premier rendez-vous est souvent assez long. Parmi les psychiatres, certains sont encore plus spécialisés : pédopsychiatre, neuropsychiatre, …
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Le psychologue
Il a suivi une formation universitaire de cinq ans et est apte à écouter, diagnostiquer et orienter les personnes qui le consultent. Cependant, il n’a pas forcément suivi de thérapie personnelle et n’a pas été formé à la psychothérapie pendant ses études. On le retrouve souvent dans les structures hospitalières, les plannings familiaux, les PMS, …
Le psychothérapeute
Il a suivi une formation privée, s’étalant souvent sur plusieurs années, consistant en une approche théorique de la psychothérapie et il a mené, en parallèle, une thérapie personnelle. Il peut écouter et prendre en charge des personnes souhaitant s’engager dans un processus de psychothérapie. Cependant, le psychothérapeute ne peut pas établir ou réfuter un diagnostic effectué par un psychiatre ou un psychologue. Souvent, il ne «travaille» qu’avec des personnes conscientes de leurs difficultés. On distingue plusieurs formes de psychothérapie : analytique, cognitiviste, comportementale, systémique, familiale, de couple, …
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Le psychanalyste
Sa description rejoint un peu celle du psychothérapeute sauf que sa formation et son travail personnel se situent dans le champ de la psychanalyse. C’est surtout au niveau du cadre qu’il propose que les différences sont les plus importantes pour les personnes qui le consultent (rythme plus soutenu, séances moins longues, divan, …).
Les praticiens en développement personnel et en coaching
Ce sont des personnes qui ont suivi une formation, généralement courte, dans leur spécialité. Celle-ci leur a permis de disposer d’une série «d’outils» qu’ils peuvent proposer aux personnes qui les consultent dans le but de les aider à trouver, à retrouver ou à se connecter à leurs ressources personnelles et à pouvoir les utiliser dans leur vie. Ils ne sont donc pas médecins et ne peuvent pas prescrire de traitements médicaux. Certains d’entre eux proposent des recettes, des tisanes, … qui peuvent améliorer l’état de santé des personnes concernées mais qui ne peuvent en aucun cas se substituer à un traitement médical et doivent toujours être approuvées préalablement par un médecin.
Il existe donc une multitude de professions qui ont trait à la relation d’aide mais qui ne sont pas réglementées. Cela signifie que n’importe qui peut se prétendre psychothérapeute, coach de vie, thérapeute énergétique, … et recevoir des personnes en souffrance. Cela fait déjà plusieurs années qu’une réflexion se pose afin de légaliser les différentes pratiques mais rien n’est encore officialisé. Pour être certain d’avoir affaire à une personne compétente, il faut donc d’abord l’interroger sur son parcours de formation et sur son affiliation à une association, seuls gages actuels de sérieux