Insolite, une femme goudou en ayant assez de devoir se déclarer comme le père de son enfant faute de mise à jours dans les formulaires web des différents sites internet de l’état français leur propose un coup de main bénévolement.
Voilà une femme en couple, mariée avec une autre femme, mères d’un enfant, et qui se croyait enfin reconnue par le système. Toutes deux ont bâti leur projet parental méthodiquement, dans le cadre que la loi française prévoit pour les familles homoparentales. Elles ont suivi les démarches, consulté médecins et juristes, fait appel à un donneur : aucune fausse note à l’horizon. L’État a validé chaque étape. Ce n’est qu’à l’étape numérique que la mécanique se grippe.
Sur les portails administratifs, la demande d’inscrire deux mères dans les cases des formulaires reste lettre morte. Forcément, il aura fallu se sacrifier et que l’une d’elles coche « père ». Officiellement, leur enfant portera le nom d’un père qui n’existe pas, alors que la loi reconnaît deux mamans. Cette aberration n’est pas une fiction : c’est la réalité vécue par nombre de familles aujourd’hui, chez nous, en France.
Une informaticienne qui met les mains dans le cambouis administratif
Comment expliquer qu’après des années de batailles juridiques et de débats législatifs, une case du mauvais genre résiste sur les sites de l’État ? Cette femme n’a pas attendu de voir si les lignes bougeraient toutes seules. Professionnelle des outils web, elle connaît le coût d’une refonte numérique, sait combien les processus administratifs aiment prendre leur temps, et l’argent public, lui, ne coule pas à flots. Alors elle propose de régler le problème elle-même, gratuitement.
Sa proposition n’a pas, à ce jour, reçu de réponse concrète de l’administration. Pourtant, la situation continue d’impacter des dizaines de mères lesbiennes : l’impossibilité d’accéder à leur propre statut de parent au sein d’une famille totalement reconnue par la loi. Il faut que cela change. Les premiers concernés finissent souvent par se transformer en développeurs volontaires ou en militants, simplement pour que la grille du formulaire rattrape la loi du pays. L’histoire de cette femme s’inscrit dans un combat plus large, au même titre que ceux évoqués par des artistes ou relayés dans une actualité sur Info-Du-Web.net.
Le numérique associe toutes les familles… sauf sur les sites de l’État
Cette résistance de l’administration ne se retrouve pas partout : sur le web, d’innombrables espaces s’adaptent à tous les possibles. Prenez l’exemple des réseaux communautaires, des blogs dédiés, ou du monde des rencontres lesbiens. D’ailleurs, il suffit de visiter un site de rencontre goudou pour constater que le numérique privé sait évoluer, intégrer sans poser de questions tout type de profil, toutes les formes de relations et de parentalité.
Du côté des petites annonces, ça fait belle lurette que les plateformes comme http://www.monannoncerencontre.com/m_66_rencontre-rapide-et-efficace.html proposent leurs services sans se limiter aux modèles familiaux classiques. Là, le formulaire n’est pas une barrière : il reflète déjà la diversité réelle de la société, bien au-delà des simples cases à cocher.
Quand une famille légalement reconnue découvre qu’un logiciel officiel refuse d’admettre ce que la justice valide, elle se heurte à plus qu’une simple anomalie technique. Derrière l’écran, c’est une question de dignité, de visibilité, d’égalité concrète pour l’enfant et les parents. Les cases, ça compte. Tant que celles du service public restent bloquées, on prolonge l’ombre sur toute une génération. Il serait temps que les formulaires fassent, eux aussi, leur coming-out.


